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Depuis l'automne 1992, date de mon premier voyage "lointain" (en... Laponie ;o), je suis toujours parti plus ou moins en groupe, en me ménageant en général une semaine ou deux en solo pour prendre le temps (ou se laisser prendre par lui...), photographier, dessiner et écrire à mon rythme.
Mes deux derniers grands voyages remontent à 2002 (Transsibérien et fête du nouvel an mongol en février puis grande expédition en canoë dans les Territoires du Nord-Ouest et le nord du Yukon en août et septembre).
Depuis l'automne 1992, date de mon premier voyage "lointain" (en... Laponie ;o), je suis toujours parti plus ou moins en groupe, en me ménageant en général une semaine ou deux en solo pour prendre le temps (ou se laisser prendre par lui...), photographier, dessiner et écrire à mon rythme.
Mes deux derniers grands voyages remontent à 2002 (Transsibérien et fête du nouvel an mongol en février puis grande expédition en canoë dans les Territoires du Nord-Ouest et le nord du Yukon en août et septembre).
Depuis, faute de travail et donc de moyens, je ne m'étais plus trop éloigné de la France (Exception faite d'un mois au Québec en février 2006 - le boulot étant revenu).
Le travail est donc revenu, mais, comme il fallait rattraper le manque à gagner, c'est le temps, du coup, qui manquait !
Cette année, à l'occasion de mon passage du demi-siècle, j'ai décidé de m'offrir une nouvelle balade nordique, cette fois, entièrement en solo.
Cette année, à l'occasion de mon passage du demi-siècle, j'ai décidé de m'offrir une nouvelle balade nordique, cette fois, entièrement en solo.
Partir seul
Il y a, bien entendu, des inconvénients et des avantages à ce type de voyage en solitaire.
Dans la première catégorie, je mettrai quelques difficultés d'organisation et de préparation (difficile de répartir les tâches ! ;-) et elles sont nombreuses... [heureusement, je suis quand même aidé par quelques personnes]) et aussi le fait de rester plus de deux mois sans pouvoir s'exprimer dans sa langue maternelle (un peu usant, quand on ne parle que le français, le mini-minimum vital en anglais et une centaine de mots mongols ;-). Il y a aussi le risque accru en cas de pépin, mais, contrairement à mes expéditions au Canada, je ne serai jamais très loin de lieux d'habitation et, la plupart du temps, je suivrai des pistes empruntées par les motos neige (j'espère d'ailleurs que ces engins bruyants ne seront pas trop nombreux et démonstratifs).
Dans la seconde, viendra le rythme de la progression adapté à mes capacités, à mes envies, aux événements et aux rencontres ; le voyage intérieur parallèle ; la plus grande ouverture aux autres ; la possibilité de peindre et d'écrire sans autre limite que celle de l'inspiration... Ceux et celles qui ont déjà goûté à cette "solitude" en voyage savent très bien qu'elle est absolument différente de celle vécue au quotidien dans nos cités par beaucoup trop de nos contemporains.
Dans la première catégorie, je mettrai quelques difficultés d'organisation et de préparation (difficile de répartir les tâches ! ;-) et elles sont nombreuses... [heureusement, je suis quand même aidé par quelques personnes]) et aussi le fait de rester plus de deux mois sans pouvoir s'exprimer dans sa langue maternelle (un peu usant, quand on ne parle que le français, le mini-minimum vital en anglais et une centaine de mots mongols ;-). Il y a aussi le risque accru en cas de pépin, mais, contrairement à mes expéditions au Canada, je ne serai jamais très loin de lieux d'habitation et, la plupart du temps, je suivrai des pistes empruntées par les motos neige (j'espère d'ailleurs que ces engins bruyants ne seront pas trop nombreux et démonstratifs).
Dans la seconde, viendra le rythme de la progression adapté à mes capacités, à mes envies, aux événements et aux rencontres ; le voyage intérieur parallèle ; la plus grande ouverture aux autres ; la possibilité de peindre et d'écrire sans autre limite que celle de l'inspiration... Ceux et celles qui ont déjà goûté à cette "solitude" en voyage savent très bien qu'elle est absolument différente de celle vécue au quotidien dans nos cités par beaucoup trop de nos contemporains.
Pourquoi retourner en Laponie et, surtout, en hiver ?
Lors de mes voyages en été-automne, j'ai toujours pensé que pour mieux connaître un pays, il fallait aller voir sa face cachée. La face froide et âpre, celle où il n'y a plus la
place pour le paraître, les moustiques et les touristes ! ;o)
C'est ce que j'ai fait pour le Canada à plusieurs reprises et également pour la Mongolie où, encore plus qu'au Canada, j'ai vraiment découvert un autre pays et une relation incomparablement plus riche avec la population.
Et puis, le froid sec, le blanc immaculé des paysages, le ciel d'un bleu incroyable, les paillettes de glace qui scintillent dans l'air, le chant cristallin des lacs à la tombée du jour, le crissement de la neige sous la semelle des bottes, les empruntes du loup, de l'élan, du lynx ou du renard dans la neige, les ciels ébouriffés d'étoiles, les voiles mouvants des aurores boréales... j'aime !!!! ;o)))
C'est ce que j'ai fait pour le Canada à plusieurs reprises et également pour la Mongolie où, encore plus qu'au Canada, j'ai vraiment découvert un autre pays et une relation incomparablement plus riche avec la population.
Et puis, le froid sec, le blanc immaculé des paysages, le ciel d'un bleu incroyable, les paillettes de glace qui scintillent dans l'air, le chant cristallin des lacs à la tombée du jour, le crissement de la neige sous la semelle des bottes, les empruntes du loup, de l'élan, du lynx ou du renard dans la neige, les ciels ébouriffés d'étoiles, les voiles mouvants des aurores boréales... j'aime !!!! ;o)))
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Cette balade nordique, malgré les conditions forcément un peu rudes (voyager en hiver, cela ne s'improvise pas !), je ne la vois pas, avant tout, comme un exploit
sportif.
J'ai choisi un itinéraire avec le moins de dénivelé possible, je suis autonome pour le couchage et devrai croiser une bonne cabane de temps en temps. De plus, le faite que je sois seul et sans planning précis (pas de date fixe pour le retour) me permettra de modifier mon programme à tout moment. J'ai prévu en gros, 600 km à ski en deux mois, mais rien ne m'empêchera de n'en faire que cent et de m'arrêter plusieurs jours ici ou là, ou de rentrer plus tôt si j'en ai assez des facéties des trolls. Dès Ivalo en fait, j'aurais la possibilité de rejoindre ma voiture par bus à (presque) tout moment. À chaque fois, en tout cas, que je rejoindrais un village pour refaire le plein de nourriture, mettre à jour mon blog pour vous donner des nouvelles et, j'espère, rencontrer quelques habitants.
J'ai choisi un itinéraire avec le moins de dénivelé possible, je suis autonome pour le couchage et devrai croiser une bonne cabane de temps en temps. De plus, le faite que je sois seul et sans planning précis (pas de date fixe pour le retour) me permettra de modifier mon programme à tout moment. J'ai prévu en gros, 600 km à ski en deux mois, mais rien ne m'empêchera de n'en faire que cent et de m'arrêter plusieurs jours ici ou là, ou de rentrer plus tôt si j'en ai assez des facéties des trolls. Dès Ivalo en fait, j'aurais la possibilité de rejoindre ma voiture par bus à (presque) tout moment. À chaque fois, en tout cas, que je rejoindrais un village pour refaire le plein de nourriture, mettre à jour mon blog pour vous donner des nouvelles et, j'espère, rencontrer quelques habitants.
@ suivre...
Philippe
Philippe